Nous sommes dépendants des biens et services que la nature nous procure, appelés «services écosystémiques». Ils sont nécessaires et vitaux pour les individus et la société. Par ailleurs, des secteurs entiers de l’économie (comme l’agriculture, la foresterie ou le secteur des produits de la mer) reposent directement sur ces services. De nombreux emplois au niveau national dépendent donc de la biodiversité et de sa propension à assurer ces services.
Mais la capacité de la nature à fournir ces services essentiels s’altère. La pollinisation, la régulation de la qualité de l’air et des événements climatiques extrêmes sont autant de services dont la qualité se dégrade depuis un demi-siècle (IPBES, Summary for policymakers, 2019).
La préservation de la biodiversité est donc un enjeu majeur de société, tant sur le plan éthique qu’au niveau économique, social, sanitaire et culturel: bénéficier de ses services, durablement, implique de prendre soin des écosystèmes qui les supportent, pour ce qu’ils sont, pour notre bien-être et pour celui des générations futures.